Critiques du disque
Zoroastre
Tragédie en cinq actes de Jean-Philippe Rameau, livret de Louis de Cahusac
Création : Académie royale de musique, Paris, 5 décembre 1749
Reprise (largement modifiée) : 1756 et 1770.
Amélite, Jodie Devos
Érinice, Véronique Gens
Zoroastre, Reinoud Van Mechelen
Abramane, Tassis Christoyannis
Abénis, Orosmade, une Furie, Mathias Vidal
Zopire, Ahriman, un Génie, la Vengeance, David Witczak
Céphie, Cénide, Gwendoline Blondeel
Zélise, une Fée, une Furie, Marine Lafdal-Franc
Une Furie, Thibaut Lenaerts
Les Ambassadeurs ~ La Grande Écurie
Chœur de chambre de Namur (Thibaut Lenaerts, direction artistique)
Alexis Kossenko, direction
Partenariat Centre de musique baroque de Versailles (CMBV) | Centre d’Art Vocal et de musique ancienne de Namur (CAV&MA) | Atelier Lyrique de Tourcoing | Les Ambassadeurs – La Grande Ecurie
Partition Rameau Opera Omnia publiée par Graham sadler, éditée par la Société Jean-Philippe Rameau sous la direction de Sylvie Bouissou (distribution Billaudot)
L’ensemble Les Ambassadeurs – La Grande Écurie est en résidence à l’Atelier Lyrique de Tourcoing dans le cadre du dispositif de « résidences croisées » mis en place sur l’ensemble du territoire français par le Centre de musique baroque de Versailles
L’orchestre utilise des clarinettes historiques de facture française commandées par le Centre de musique baroque de Versailles à Agnès Guéroult et Rudolf Tutz.
Diapason Magazine
Alexis Kossenko et sa troupe savent comme Zoroastre « l’art de faire des heureux »
Ensemble exceptionnel
Le chef se situe toujours à l’exact point d’équilibre entre majesté et grâce, soutien et souplesse, rigueur et poésie
Opéra Magazine
Alexis Kossenko auquel on doit déjà une remarquable intégrale d’Achante et Céphise s’attaque donc avec Zoroastre à forte partie. Et le parti est gagné !
L’union de l’ensemble Les Ambassadeurs et de la Grande Ecurie lui permet de tisser une trame instrumentale soyeuse, et d’offrir des interventions chorégraphiques d’une séduisantes richesse sonore.
On ne vante plus les qualités du Chœur de Chambre de Namur, la distribution s’imposant par son style, comme par son élocution.
Pour l’originale de 1749, Alexis Kossenko a mis la barre très haut.
Opéra Magazine
La distribution est exemplaire, cohérente, et l’équipe réunie s’investit pleinement dans la réalisation. La réussite est collective
L’orchestre, où se retrouvent les musiciens des Ambassadeurs et de la Grande Ecurie, brille de ses mille feux.
Mais c’est encore dans les combinaisons complexes, où se mêlent la voix et les chœurs qu’il se montre le plus remarquable : Alexis Kossenko tisse les lignes, équilibre, colore les textures en imposant une vie extraordinaire à cette partition rare
Les éminentes qualités de cet enregistrement en font une référence. Ce nouveau jalon s’imposera-t-il vingt ans ? On ne se hasardera pas à telle prédiction, mais il est sûr que nous tenons là une réalisation appelée à faire date.
Baroquiades
Alexis Kossenko et les siens y renouvellent leurs exploits antérieurs pour une réussite totale qui fera date
A-t-ton jamais vu plateau plus idoine ? Tous les rôles sans exception, sont exemplaires dans la façon dont ils sont incarnés
La matière sonore est d’une extrême beauté marquée tantôt par une pâte mâle et riche, tantôt par une grâce et d’une délicatesse infinie.
Le fruité des timbres, la parfaite justesse des tempi et le soin pointilleux apporté aux articulations, tout concourt à servir chaque intervention orchestrale
Le Soir
C’est probablement la sortie d’opéra la plus importante de l’année.
L’équipe de haut vol des chanteurs chante le texte avec une lisibilité et un naturel confondant qui ne cesse de féconder l’action
Alexis Kossenko et les Ambassadeurs ~ La Grande Ecurie illuminent le discours d’un savoureux dialogue instrumental et offre aux danses toute leur vivacité rythmique
A la fois ductile et grandiose, le Choeur de Chambre de Namur impose un climat de grandeur théâtrale.
Rameau à son sommet de théatralité
Classica *****
Alexis Kossenko prend à bras-le-corps cette fresque mouvementée, creuse admirablement les épisodes descriptifs de l’ouverture et sait donner de l’ampleur aux épisodes furieux et infernaux. Aussi à l’aise dans la tendresse que dans les l’imprécation, le Chœur de chambre de Namur est sans doute ce que l’on a entendu de plus ambitieux dans ce répertoire depuis longtemps. Kossenko mise sur une distribution théoriquement superlative pour défendre l’intensité du drame.
La Croix
Inestimable cadeau que nous offre Alexis Kossenko
La diction parfaite des chanteurs rend le livret totalement clair
Comment résister aux sinuosités des récitatifs, à la fulgurance des chœurs, à la vivacité ou à la tendresse des airs de danses ?
L’auditeur est enfiévré par les couleurs instrumentales